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Histoire des anciennes voitures de collection et véhicules d'autrefois.

Des voitures de collection anciennes, classés par années de 1800 a 1959, les marques des constructeurs et les grands noms de l'automobile avec leur histoire, en images les automobiles de collection par marques et les non polluantes, recherche diverse sur les anciennes voitures de collection.
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La marque Brissonneau et Lotz, France 1956 - 1996


La marque de voitures française Brissonneau et Lotz fut fondée en 1956, et cessa son activité en 1996.


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En 1837, Etienne Lotz et Paul-Henri Renaud fondent une entreprise de mécanique qui connaît rapidement un beau succès.

En 1849, ils sont les premiers dans l’Ouest à fabriquer des locomotives et deviennent les principaux fabricants de machines à vapeur agricoles.

En 1841 : Mathurin et Joseph Brissonneau créent l’entreprise de construction mécanique Brissonneau à Nantes, rue du Chapeau Rouge.
Ces deux fous de mécaniques, originaires du Pellerin travaillent à l’époque pour l’industrie sucrière et la construction navale. Ils améliorent notamment la machine de Wetzel. Et ils construisent la machine de Gimard.

En 1862, Etienne Lotz quitte la société et entre avec son fils Alphonse au service de ses principaux concurrents : les Brissoneau. En 1866, Alphonse Lotz, ingénieur des Arts et Manufactures épouse la fille de Mathurin Brissonneau.

En 1878, Brissonneau Frères devient la Société Brissonneau et Lotz et déménage de la rue Launay vers Doulon. En 1908, l’entreprise se transforme en S.A. Son activité est alors très diversifiée (chaudronnerie, installations frigorifiques, machines-outils, wagons). Brissonneau et Lotz emploie plus de 400 ouvriers qualifiés.

En 1920 ils créent une usine située une soixantaine de kilomètres au Nord de Pari à Montataire, la banlieue industrielle de la ville de Creil, deuxième centre industriel de l’Artois. Ils y construiront des wagons de chemin de fer.

Au milieu du siècle dernier une tentative de diversification fut tentée par Mr Yves BRISSONNEAU. Alors âgé de 23 ans, il s’évertue à implanter une division automobile entre les chaînes de productions de wagons.

En 1956, en collaboration avec le célèbre coureur automobile Louis ROSIER, ils décident de lancer un petit cabriolet sur la base de la 4CV Renault. Une des révolutions pour l’époque fut d’utiliser pour la carosserie du polyester stratifié. Cela permettait de réduire les deux plaies de l’industrie : les coûts d’outillage et les délais.

Malgré le décès accidentel de Louis ROSIER, le 29 octobre 1956, ce petit véhicule sortit en 1957. D’un prix très compétitif, mais avec une finition et une fiabilité fort douteuses et un réseau commercial très limité. On ne sait pas le chiffre exact de la production, vraisemblablement entre 200 et 233 au total.

Ce n’était donc pas un succès commercial mais surtout l’amorce d’un virage pour l’usine Creilloise. Grâce à ses contacts avec RENAULT, Yves BRISSONNEAU entend parler du projet "Floride" : réaliser un petit cabriolet sur la base de la Dauphine.

Ce nouveau véhicule gêne un peu le conformisme des ateliers de la toute nouvelle "Régie". Il se met sur les rangs des sous-traitants et arrache le contrat de production de ce nouveau cabriolet : Cent véhicules par jour doivent pouvoir être produit.

Ce véhicule fut un succès pour son époque en dépit de son prix assez élevé et de ses performances modestes. Réalisée au nombre de cinquante exemplaires seulement, elle constitue aujourd’hui une pièce de collection très recherchée.

En 1969, ils construisaient le roadster BMW Ils envisageaient de développer cette collaboration et des accords avec BMW étaient en cours. Ceci n’était pas dans les vues du Gouvernement Français.

C’est donc RENAULT qui fut chargé vers 1970 de prendre le contrôle du groupe en achetant en sous main les actions BRISSONNEAU & LOTZ et celles de CHAUSSON.

Puis RENAULT céda certains secteurs qui ne les intéressaient pas : la branche ferroviaire à ALSTHOM, la branche froid industriel à YORKE la branche travaux maritimes à Koenig.

Il ne reste plus sous le nom générique que BRISSONNEAU & LOTZ Marine à Carquefou près de Nantes qui réalise 41M€ de CA avec 200 personnes.

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Histoire Chronologique de l'ancienne marque automobile " Brissonneau et Lotz ", France 1956 - 1996.

En 1837, Etienne Lotz et Paul-Henri Renaud fondent une entreprise de mécanique qui connaît rapidement un beau succès. En 1841 : Mathurin et Joseph Brissonneau créent l’entreprise de construction mécanique Brissonneau à Nantes.

En 1862, Etienne Lotz quitte la société. En 1866, Alphonse Lotz épouse la fille de Mathurin Brissonneau. En 1878, Brissonneau Frères devient la Société Brissonneau et Lotz. En 1908, l’entreprise se transforme en S.A. et emploie plus de 400 ouvriers qualifiés.

Au milieu du siècle dernier une tentative de diversification fut tentée par Mr Yves BRISSONNEAU. Alors âgé de 23 ans, il s’évertue à implanter une division automobile entre les chaînes de productions de wagons.

En 1956, en collaboration avec le célèbre coureur automobile Louis ROSIER, ils décident de lancer un petit cabriolet sur la base de la 4CV Renault. Une des révolutions pour l’époque fut d’utiliser pour la carosserie du polyester stratifié.

Malgré le décès accidentel de Louis ROSIER, ce petit véhicule sortit en 1957. D’un prix très compétitif, mais avec une finition et une fiabilité fort douteuses et un réseau commercial très limité. On ne sait pas le chiffre exact de la production, vraisemblablement entre 200 et 233 au total.

Ce n’était donc pas un succès commercial. Grâce à ses contacts avec RENAULT, Yves BRISSONNEAU entend parler du projet "Floride" : réaliser un petit cabriolet sur la base de la Dauphine.

Ce nouveau véhicule gêne un peu le conformisme des ateliers de la toute nouvelle "Régie". Il se met sur les rangs des sous-traitants et arrache le contrat de production de ce nouveau cabriolet : Cent véhicules par jour doivent pouvoir être produit.

Ce véhicule fut un succès pour son époque en dépit de son prix assez élevé. Réalisée au nombre de cinquante exemplaires seulement, elle constitue aujourd’hui une pièce de collection très recherchée.

En 1969, ils construisaient le roadster BMW Ils envisageaient de développer cette collaboration et des accords avec BMW étaient en cours. Ceci n’était pas dans les vues du Gouvernement Français.

C’est donc RENAULT qui fut chargé vers 1970 de prendre le contrôle du groupe en achetant en sous main les actions BRISSONNEAU & LOTZ et celles de CHAUSSON.

Puis RENAULT céda certains secteurs qui ne les intéressaient pas. Il ne reste plus sous le nom générique que BRISSONNEAU & LOTZ Marine à Carquefou près de Nantes qui réalise 41M€ de CA avec 200 personnes.




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